Une préparation physique de presqu’un an , pour quelqu’un qui n’est quasiment pas sportif a demandé beaucoup d’effort .
Pas tant d’effort dans l’intensité mais plutôt psychologique pour instaurer avec Thomas une forme de routine sportive à laquelle je ne me suis jamais tenue.
Instaurer une routine alimentaire , sportive , sacrifier certaines choses , la transition entre rien et tout qui demande un sacré investissement, une rigueur, le plus dur étant bien entendu la régularité des activités (course, vélo, muscu).
Ensuite une course d’endurance dont il faut tout gérer de À a Z a 2 pilotes , la logistique la prépa de la moto chez des professionnels , des entraînements sur des circuits le plus longtemps éloignés.
La course en elle même , 6 h à se relayer non stop à 2 pilotes pour des relais d’environ 40 minutes , 5 relais au total , presque 100 tours de 4,4 km , on se devait d être près en fin de relais au bout de 20 mn au cas où le coéquipier rentrait donc de très faibles temps mort… une sacré expérience , un état physique en fin de course qui restait à la vue des chronos suffisants et c’est largement mieux que ce que l’on souhaitait .
Quand on voit que la plupart des teams sont composés d’au moins 10 personnes et qu’on y est allé avec un mécano et un homme a tout faire pour chaque pilotes donc juste 4 personnes justes présentes pour la course .
Donc oui c’est bien entendu une course amateur mais a notre niveau c’est notre bol d’or , puis terminer 5-ème sur 52 équipes après un premier essai en 2019 soldé par une casse moteur , on peut en être fier.